Dès le lever du soleil, nous sommes debout. Pour une fois que nous pouvons nous adonner à notre réveil favori (bain dans la nature avant le petit déjeuner), pas question de la rater. Et hop trempette dans l’Amou Darya malgré les gros poissons (haha). Quel plaisir et quel rafraîchissement ! Petit déjeuner dehors sur le parking du « camping », petit au-revoir à Monsieur le Directeur qui apparaît magiquement au moment du départ, et en route.
A l’entrée de Khiva, un minibus nous arrête et nous vante la Guesthouse Alibek qui se trouve comme par hasard à l’entrée Ouest de la ville, là où l’on vend les tickets pour 2 jours. L’endroit est sympathique, l’offre généreuse : 20$ pour la chambre pour 2 avec un grand lit et une douche, le wifi et les petits déjeuners. Bon, c’est petit, mais cela fait très local.
Et nous voilà partis pour visiter la ville des esclavagistes, ceux qui ont dévalisé les caravanes dans la région pendant des siècles, et réduit en esclavage un peu toutes les nationalités. Cette ville a été déclarée ville-musée par l’Unesco, ce qui est probablement une erreur car avec des habitants revenant dans les murs, la ville redevient vivante, et on s’y sent intégré à l’humanité environnante. Il y a à Itchan Khala (la ville intérieure) une profusion de monuments intéressants pour se sentir dans l’ambiance du Moyen-Age et des marchés ouverts.
Très peu de touristes (quelques couples de jeunes), nous sommes immergés dans la foule des Ouzbeks qui nous accueillent avec le sourire, demandent à être pris en photo avec nous et nous offrent souvent des fruits ou du thé.
Nous en profitons pour déjeuner sur le marché de quelques brochettes et des sumsas (chaussons fourrés de viande). Nous buvons au moins 2 bouteilles d’1,5l d’eau par jour.
Retour à Khiva vieille ville, déambulations dans les rues, visites de musées, de mosquées, de mausolées et nous oublions le caravansérail qui a été couvert pour devenir un marché. Dommage, car le lendemain, il est fermé et nous repartons. Nous sommes fascinés par les poteaux soutenant les avant-toits dans les maisons, les palais.
A la base, il y a un cône en pierre sur lequel repose le poteau par un cylindre de bois gaîné de tôle de 10cm de diamètre. Très impressionnant quand le poteau fait une dizaine de mètres de haut. Ces poteaux sont sculptés et les plafonds sont peints à la main de manière très fine. Évidemment, les céramiques sont magnifiques. A Khiva, on a l’impression que l’on va rencontrer des chameaux lorsque l’on sort d’une maison.
Réparation des sandales de JL qui perdent la bride arrière.
Dîner dans un restaurant pour touristes sur une terrasse abritée, entourés d’Européens. Retour à la pension de Charboss où nous couchons dans une chambre qui donne directement sur la rue.