J63 21/07/2017 Randonnée vers les lacs

Après nos deux essais infructueux de la veille, nous avons décidé de faire la randonnée à pied pour aller voir les lacs que nous croyons plus hauts que nous. A 9h10, nous voilà partis. Et voici ce que nous avons évité au K6

 

C’est ce que l’on appelle de la tôle ondulée. Ce phénomène se produit lorsque des petits véhicules mal entretenus du point de vue suspension roulent à vitesse soutenue sur un chemin en gravier ou en sable. Il se produit des ondulations d’une profondeur allant jusqu’à 10cm à une fréquence de 40cm. Lorsque les amortisseurs ne sont pas en bon état, la roue rebondit sur la bosse et plonge dans le trou suivant. C’est ce qui se passe avec la roue avant gauche du K6 dont l’amortisseur est HS. Au delà de 15km/h, les chocs sont importants, et mettent en péril la direction et d’autres composants. Il faut donc ralentir ou trouver un autre chemin. C’est pour cela que l’on peut voir sur les photos satellite de ce genre de piste un réseau de pistes parallèles. Avec une voiture en bon état, il est possible de rouler vite sans sentir les bosses. A partir d’une certaine vitesse (60km/H environ), la roue survole le trou et ne touche que les bosses. Tout va bien jusqu’au nid-de-poule suivant où il est absolument nécessaire de ralentir et là, on passe sous la vitesse critique, et les vibrations du véhicule sont très violentes. Il n’y a donc pas de bonne solution.

Alors nous sommes partis à pied, tout étonnés que la route soit horizontale. En fait, les lacs sont au même niveau que le K6. Ce qui est curieux avec ces lacs, c’est qu’ils n’ont pas de déversoir. L’eau s’évapore. Et il y a pas mal de sel sur le pourtour.

Retour comme aller, un nuage de moustiques nous enveloppe et nous comprenons pourquoi les gens du coin s’emmitouflent et ne laissent que les yeux. Ce n’est pas à cause du soleil, c’est pour se protéger des moustiques. Quand même, 5h pour 24km, à 3980m d’altitude, c’est pas mal. D’ailleurs, nous en avons plein les jambes au retour. F fera même la sieste après déjeuner.

Nous allons déjeuner ailleurs, pour éviter les moustiques.

La route monte assez fortement dans les derniers km avant le col Dak-Baital. Le revêtement disparaît et le paysage devient chaotique. Au col, la vue est magnifique au soleil couchant, mais nous ne nous attardons pas, il faut maintenant trouver un coin pour dormir. F visait un caravansérail, mais ce ne sont que des étables dont l’une porte un panneau « hotel », et un autre groupe de bâtiments abandonnés mais quelques centaines de mètres plus loin, nous trouvons un petit chemin qui nous permet de nous éloigner un peu de la route. Nuit très calme, sous les étoiles avec aucune lumière au sol pour polluer le ciel. Magique.