Nous voici de nouveau au Kyrgyzstan, après ce passage de frontière un peu pénible. Comme nous avons repris une heure de décalage avec la France, il est une heure plus tard et le réveil est un peu tardif. Nous sommes au bord d’un chemin peu fréquenté, mais quelques voitures passent quand même de bon matin. Il y a même un homme et un jeune qui s’arrêtent pour nous demander si nous avons vu un cheval blanc. Nous n’avons rien vu, ce qui ne veut pas dire que le cheval n’est pas passé près du K6. En revenant d’exploration, ils s’embourbent et cela donne l’occasion à JL d’aider quelqu’un. On le met au volant et les 2 Kyrgyzes poussent.
Nous repartons avec pour but un réservoir qui semble un endroit sympa pour pique-niquer.
Perdu. Les berges sont douces et on pourrait y descendre, mais il y a des algues au bord. Quelques gamins se baignent pourtant, mais cela ne nous fait pas envie.
Déjeuner de poisson et somsas dans un petit restaurant derrière un garage à l’entrée d’un village. Plus cher que d’habitude, le poisson faisant les 2/3 de l’ardoise de 4€.
Puis nous attaquons la côte pour le but ultime de la journée : le village d’Arslanbob où se trouve une forêt de noyers, mais surtout qui est le point de départ de jolie balades dans la montagne. Nous installons le K6 à un croisement de chemins au bas du village et partons explorer le bazar ainsi que l’office du tourisme local qui s’avère être l’agence de vente de randonnées guidées et de séjours en guesthouse. Nous n’y trouvons pas notre compte et nous ne l’intéressons pas. Au retour au K6, nous constatons qu’une bande de gamins mal élevés a tagué dans la poussière une fois de plus, ce qui va obliger à un lavage car nous ne savons pas la signification des inscriptions. Les gamins sont fort occupés à envoyer des cailloux sur des touristes au bord de la rivière, ce qui amène ceux-ci à répliquer et les projectiles commencent à arriver près du K6. Réprimande d’abord, Carambar ensuite, JL espère avoir calmé les esprits. Peine perdue, le plus retord des gamins commence à viser le K6. Une jeune fille se joint à eux et nous fait signe de déguerpir. JL va rencontrer les parents pour prendre la température. L’un des pères vient, admire le K6 et fait signe qu’il vaut mieux s’en aller. Il n’y a plus qu’à obtempérer sous peine de se faire caillasser à notre tour. La jeune fille est même plus claire « we don’t like tourists ». Nous redescendons la vallée et trouvons le site que le BCT, un pseudo office de tourisme, nous avait indiqué comme possible : horizontal, le long du torrent, avec de l’herbe. Effectivement, nous passons une nuit tranquille.