Départ tôt, avant 7h, et les chats m’ont fêté pour mon petit déjeuner. Maintenant, il faut remonter les pentes très raides ayant mené au camping. Les jeunes Polonais sont déjà partis.
A peine sur la route, très vite je croise des ambulances et des voitures de pompiers. Une voiture de pompiers sentait le feu. Et effectivement, la colline flambe un peu plus loin. Ils ont dû se démener pour éviter une catastrophe avec une station essence.
Il y a de grandes étendues noires qui fument. Le feu a dû prendre dans la colline et passer par dessus la crête avec le vent du matin.
A Dobra Voda, je fais mes courses pour le repas de midi, descends jusque sur la plage, renonce à m’installer au milieu de la foule compacte des baigneurs et me décide pour un raccourci à travers la colline pour couper une boucle de la grande route qui monte de toutes façons.
Et pour monter, ça monte, et même très raide, et il fait chaud. Déjeuner au sommet, sur les bancs d’un restaurant de plein air fermé, et sieste dans un abribus. Tout est désert, seules passent épisodiquement de vieilles grosses Mercedes typiquement albanaises. Et en repartant, je reconnais l’endroit où l’an dernier nous avons acheté un plein seau de cerises à une paysanne. Passage de la frontière -à pied, il y a un couloir spécial- et bonjour les routes albanaises. L’objectif est d’aller dîner et si possible dormir au restaurant agricole que nous avions expérimenté l’an dernier à côté de Fishtë. Objectif atteint à 18h30. On m’accepte sans réservation à condition de manger immédiatement. Et je peux mettre ma tente partout autour sur la propriété.
Nuit dans les oliviers très calme après le départ des derniers fêtards du restaurant.