J14 02/06/2017 Thessalonique

Nous voilà partis à la découverte de Thessalonique, que j’avais abordée il y a une vingtaine d’années professionnellement avec Cerca lorsque j’avais découvert qu’il existait un réacteur de recherche inconnu de l’AIEA en Grèce, et que ce réacteur avait même été déménagé de Thessalonique à Athènes (ou l’inverse, je ne me rappelle plus bien). A l’époque, la ville hébergeait déjà 70000 étudiants.

Nous avons abandonné le K6 sur le parking IKEA à côté de l’aéroport avec un petit serrement de cœur, et pris un bus urbain direct pour le centre. Thessalonique pourrait être appelée la ville aux cent dômes de la même façon que Dijon est appelée la ville aux cent clochers. On découvre de magnifiques petites églises orthodoxes à tous les carrefours. Et il est possible d’y entrer, il y a des gardiens.

Certaines sont bien enchâssées dans un environnement envahissant. D’autres sont bien fatiguées. Mais en général, elles sont chaleureuses, semblent fonctionnelles et bien entretenues.

 

Nous déjeunons « local » avec des galettes fourrées au fromage, à la crème et aux épinards dans une boutique près de l’arche de Galérius.

 

La rotonde de Galérius nous impressionne par ses dimensions et ses mosaïques dorées. Puis nous visitons une exposition sur l’évolution de la ville de Thessalonique dans la Tour Blanche sur le port. 6 étages qu’il faut gravir par une rampe circulaire. Nous avons pu voir beaucoup de documents d’archive sur la ville, et notamment moult cartes postales écrties en français, langue internationale à la mode à l’époque.

Fourbus, nous reprenons notre bus n°3 vers IKEA, trajet de 20′. Courses au supermarché AB voisin et nous voilà repartis pour un gîte au bord de la mer, dans la presqu’île de Kasandria. Nous trouvons notre bonheur avec une plage déserte à Nea Fokea. Bon, des voitures sont venues un peu plus tard, mais ne sont pas restées toute la nuit…

L’endroit idéal que l’on recherche dans notre façon de voyager, et qu’il est rare de trouver.