J17 05/06/2017 Tekirdag/Istamboul

Départ du camping d’Alexandroupoli un peu tardif, pour cause de mauvaise nuit, il y avait un mariage dans le bar de la plage, avec une sono digne des concerts de rock. Bain rituel du matin, petit déjeuner, et nous voilà partis pour sortir du cash, faire des courses alimentaires et acheter des cartes postales. C’est pour les cartes postales que c’est devenu intéressant. L’idée de Françoise était d’aller dans un musée pour trouver des cartes plus authentiques que dans les boutiques. Le choix se porte sur le musée ethnologique d’Alexandroupoli. C’est un ancien hôtel particulier, et à première vue, bien que ce soit ouvert, il n’y a personne. Ce n’est même pas éclairé. Mais suite à notre appel, une petite femme arrive et nous explique que c’est elle qui possède le musée, qui l’a créé et qui l’entretien, le fait visiter, paie pour tout, bref, vit sa vie dans le musée. Nous discutons un grand moment, comparant nos expériences de vie dans différents pays, et en général. Une vraie personnalité, très riche d’expérience et de générosité. Malheureusement, nous n’avons plus de temps pour visiter le musée, et promettons de le faire au retour si nous passons par là. Nous n’acceptons pas le cadeau des cartes et payons 0,5€ symboliquement.

Il faut ensuite rouler un peu pour atteindre la frontière turque avant le déjeuner. File interminable de camions. Camionneurs sympas qui nous font la circulation pour passer plus vite, policiers et douaniers sans problèmes. En une demi-heure c’est plié, derrière un cycliste bien chargé qui ne nous jette pas un coup d’œil. Et un kilomètre après la frontière, nouvelle rencontre sympathique, 2 jeunes femmes cyclistes avancent lentement le long de la route en travaux.

Ce sont des Françaises, de Savoie et Haute Savoie, parties en septembre et ayant fait un break de 6 mois en Grèce. Elles sont de nouveau en route depuis 2 jours. Échange de points de vue, évidemment nous ne courons pas dans les mêmes catégories. Le vent est fort de face aujourd’hui, la progression doit être difficile. Nous les laissons pédaler et doublons un peu plus loin un autre cycliste seul. Il y en aura encore un autre plus tard dans l’après-midi. C’est le jour des cyclistes.

La route s’est améliorée depuis 2 ans, mais il y a toujours des travaux. Globalement, c’est devenu une 2 chaussées 4 voies très roulante. Nous sortons à Tekirdag pour déjeuner, ce que nous ferons sur un parking au bord de la mer, sur une promenade fort agréable. Ensuite, c’est la visite rapide de la ville, orientée vers le change, et l’achat d’une carte SIM pour le téléphone local que nous mettons en place à partir de la Turquie. Après une heure de manipulations, j’obtiens ma carte SIM qui fonctionne bien pour la voix (500 unités si j’ai bien compris), les sms (1000) et 5GB de données. Le vendeur me garantit que je peux appeler l’étranger, ce qui s’avère faux. Pas de sms vers la France non plus.

 

Tekirdag s’enorgueillit de l’existence de plusieurs maisons en bois datant de la fin du 18e siècle. Quelques-unes célèbres par les personnages illustres qui y ont habité, sont transformées en musées. Mais beaucoup sont en ruines et menacent de s’écrouler.

 

 

L’arrivée sur Istamboul est très embouteillée, et sous un ciel plombé. Nous nous attendons en permanence à recevoir une bonne averse qui ne vient pas. Après avoir tourné et retourné pendant une bone demi-heure dans la vieille ville, nous atterrissons dans un parking informel sur le site d’immeubles démolis proche de la mosquée Shezad, où nous pourrons passer la nuit et être tranquilles. Dîner rapide, et nous partons à la découverte d’Istamboul nocturne. Beaucoup de magasins sont encore ouverts à 22h, et nous pouvons faire du shopping, JL s’achète un portefeuille pour remplacer celui datant du Japon et qui rend l’âme.