Nous nous réveillons très tôt avec le soleil. Toujours personne en vue, il n’y a que le lac salé devant le soleil levant, réverbérant une lumière blanche étrange.
Nous levons le camp à 7h, record de matinalité. Au moment où le K6 démare, un troupeau de vaches venu de nulle part nous entoure, le berger ne fait pas du tout attention à nous. Deux tracteurs sont sur la chemin de la route, les paysans sont dans le champ et plantent des tomates.
Sur la route de Sivas, un autre caravansérail nommé Sultanhani nous arrête. Mais il est tôt, il faut qu’un gamin appelle le gardien via mon téléphone local. 45Mn de visite gratuite de ce monument très bien restauré, et dont on peut apprécier pleinement les fonctionnalités. On peut même monter sur le toit avec un escalier sans rambarde fait de pierres en saillie du mur. Facile à la montée, la descente fait peur.
Sivas, 1er arrêt pour une toilette succincte du K6 dans un tunnel de lavage (0,25€, on en a pour son argent). 2e arrêt : courses et visite de la grande place et des 2 monuments, la mosquée et une vieille école de médecine très intéressante et animée, car reprise par un marché pour les touristes, des bars, etc. Le plan ressemble étrangement à celui d’un caravansérail.
Erzican, nous faisons le tour au large, sur la route de Gümüshane, où nous pensons pouvoir visiter un vieux monastère chrétien abandonné par les moines grecs renvoyés chez eux. Ce monastère est accroché à une falaise, et l’accès en est très difficile.
Gümüshane. Arrêt pour examiner la cause d’un bruit de frottement de tôle, et démontage de la roue avant gauche. Un caillou entre le disque et la tôle de protection, problème qui s’était déjà posé le premier km après que nous ayons pris en main le K6, et qui là fait suite à une dizaine de km sur route fraîchement gravillonnée.
Grosse déception, les indications de départ étaient trop approximatives. Le monastère n’est pas à proximité de Gümüshane, et il faut faire un parcours additionnel de 50km pour s’y rendre. Nous arrivons donc trop tard pour tenter une randonnée.
Bivouac dans un camping sans utiliser les services, et pour cause : ils ne savent pas que nous sommes là, il n’y avait plus de gardien quand nous sommes arrivés. Nuit au bord du torrent.