Edessa, cascade
Pella, déjeuner chemin, site archéologique musée
Thessalonique, guide LP Greece
Nuit Epanomi
Pas de bain juste une douche froide. L’eau du lac est trop verte et chargée de particules douteuses, c’est bien pour les grenouilles et les martinets mais pas pour nous. Plusieurs personnes viennent nettoyer le site dans l’eau et sur la rive il semble qu’un événement se prépare. Il faudra poursuivre les efforts pour rendre le site attractif pour les touristes.
Arrêt programmé à Edessa qui semble une grande ville sur la carte. L’arrivée sur la ville donne l’impression que la ville flotte sur un plateau. Elle est effectivement située sur un plateau et domine une plaine cultivée quelque 30 mètres plus bas. Nous ne trouvons pas de librairie mais un marchand de fruits. Une cascade est indiquée comme site remarquable. Ce qui est exact. L’eau de la rivière canalisée se précipite dans le vide et forme une magnifique cascade ; le site devait être différent autrefois. La cascade devait être beaucoup plus étalée et donner l’impression d’un débordement.
Petite balade dans les escaliers qui bordent la cascade pour s’émerveiller de la puissance de l’eau, passer derrière le rideau d’eau et donner notre obole en visitant une grotte qui s’enfonce derrière la cascade où l’eau ne coule plus.
La préposée de l’office du tourisme avenante et souriante nous parle de sa région et nous conseille un arrêt au site archéologique de Pella qui est sur notre route.
Arrêt à Pella. Nous visitons le site archéologique sous le soleil. Vaste étendue dégagée où nous n’avons pas de mal à imaginer les dimensions de la ville grecque puis romaine. Agora, villas décorées de très grandes mosaïques au sol avec des scènes de la vie ou à caractère historique.
Toutes les dimensions et la qualité des décorations suggèrent l’opulence et la grandeur. C’est en parcourant des sites comme celui-ci que l’on se rend compte de la puissance de certaines villes de l’antiquité. Et pourtant, Pella meurtrie par un tremblement de terre a été abandonnée par ses habitants il y a mille ans environ, et la réputation de cette ville s’est perdue. Il est dommage qu’un site comme Pella ne soit pas plus développé. Bientôt ne resteront sur place que des tas de cailloux dont il sera difficile de comprendre l’organisation.
Le musée adjacent est aussi très intéressant puisqu’il rassemble les objets retrouvés lors des fouilles et permet de comprendre l’organisation de la ville, son évolution et les meurs de ses habitants.
En fin d’après-midi, nous arrivons à Thessalonique, la grande ville du Nord de la Grèce. Première impression négative, nous sommes pris dans un embouteillage monstre dû à un accident dans une partie du centre déjà en travaux. Pourtant il nous faut trouver une librairie internationale pour acheter un guide de la Grèce en anglais ou français, trouver un endroit pour imprimer un document et le scanner puis la poste pour l’envoyer à Tiphaine. Bien que cette poste ferme à 20h30, nous n’arriverons pas à temps pour acheter les timbres et jeter la lettre dans la boîte, parce que la recherche de la librairie nous a pris trop de temps.
La seconde impression est bien meilleure, la ville est très active, les gens souriants. Nous repartons coucher dans un camping à une trentaine de kilomètres au Sud, vers Epanomi, sur la plage de Potamos. Accueil très convivial, mais on ne nous laisse pas choisir l’emplacement, nous nous retrouvons entre un couple de Bavarois très sympathiques et un couple de Français peu causants dont nous découvrirons le lendemain pourquoi ils se parlent en anglais.